Vous vous rappellerez peut-être qu'en mars dernier, je glissais la Kobo Glo HD dans ma "Unbirthday Wishlist"... Et bien, grâce à mon formidable amoureux, Mr. Narwhal, elle est enfin mienne.
Si nous avons mis un petit moment avant de nous apprivoiser, le temps de faire connaissance, s'enrichir l'une l'autre (même si mon banquier aurait tendance à dire l'inverse)... Nous sommes rapidement devenues inséparables.
C'est simple, elle m'accompagne partout ou presque. Un trajet en train, en métro, un moment de latence au petit cabinet (ne me jugez pas, on le fait tous), une période d'insomnie... Elle comble mon ennui.
Car s'il y a bien une chose que je déteste, c'est m'ennuyer. Attention, toutes les formes d'ennui ne sont pas à proscrire ! Il est des ennuis salvateurs, porteur de créativité. Je parle ici de l'ennui subi, souvent empreint de tristesse et d'apathie. Celui-là, je le fuis. Et dans ces moments, la lecture m'offre une formidable échappée.
Je me fonds ainsi à ma lecture, me confonds. Je suis Ophélie dans la Citacielle, je suis le bras vengeur de Katy, les larmes de Dee, j'entre-aperçois le patronus de Severus... Et j'en oublie, jusqu'à cet objet électronique qui m'a longtemps fais pester.
Car oui, j'étais et je serai toujours une fidèle partisane du papier. Pour moi, une liseuse numérique ne remplacera jamais l'objet livre. Elle n'en a ni le charme, ni les attraits. Toutefois, on ne peut nier qu'elle possède bien des avantages, à commencer par le budget.
Prenons par exemple ma première acquisition livresque : le second tome de la saga "La Passe-miroir", Les Disparus du Clairdelune, de Christelle Dabos. Je l'ai payé 13.99€ contre 19€ en version papier. Certes, les puristes me diront que c'est cher payé pour un pauvre fichier ePub. Je vous le concède, surtout lorsqu'on voit la maigre part qui revient aux auteurs... Mais qu'importe ! Si l'économie ne se fait pas tout de suite ressentir, on la constate après quelques achats... Notamment pour les livres en version originale.
Et oui, mesdames et messieurs, il est plus avantageux de lire en VO, pour peu qu'il s'agisse d'un livre anglophone. Vous obtiendrez un broché au prix d'un poche. C'est ainsi que je n'ai payé que 5.99€ pour un livre de la saga Lux, de J. Armentrout en anglais, contre 13.90 € en français.
Autre avantage, vous n'aurez pas à subir les calendriers des maisons d'édition françaises. Pour reprendre l'exemple de la saga Lux, cette dernière est terminée depuis 2014 (Oblivion mis de côté). Or, le tome 3 ne sortira en France qu'en septembre prochain ! Soit quatre ans après sa sortie américaine.
De plus, grâce à la liseuse, plus la peine de s'encombrer de votre Harrap's du lycée ! Un dictionnaire anglais/français y est intégré.
Idem, vous ne vous ruinerez plus en Jane Austen après une rupture compliquée ! La Kobo vous donne accès à tous les livres tombés dans le domaine public de façon gratuite et illimitée. Jane Eyre, Les Hauts du Hurle vent, Le Bossu de Notre Dame, Alice aux pays des merveilles, les Misérables… C'est le moment de relire ses classiques !
Autre avantage et pas des moindres : son écran rétro éclairé. J'en vois déjà scander au gadget... Peut-être ! Il n'empêche que c'est rudement pratique pour ne pas importuner madame ou monsieur lors de vos crises de boulimie culturelle, à deux heure du mat' passé.
Ainsi, le seul bémol que je pourrais trouver à la Kobo Glo, c'est qu'elle craint l'eau. Du coup, exit les sessions "lecture" dans le bain. Toutefois, la marque a pensé à tout puisqu'elle a récemment développé un modèle waterplouf :) Si ce n'est pas formidable !
Les - : prix de la liseuse, non étanchéité du modèle Kobo Glo HD, inadaptée à la lecture de bande dessinée.
Vous l'aurez compris, je suis séduite par la liseuse numérique et plus particulièrement la Kobo Glo HD. Et à ses détracteurs, je répondrais qu'il faut cesser de diaboliser la lecture numérique. A mon sens, elle ne vient pas s'opposer à la lecture papier, mais plutôt la compléter. Car l'homme a toujours aimé posséder, collectionner... Et ce n'est pas demain la veille que cela va s'arrêter. Mais si la lecture numérique permet d'attirer un nouveau public, pousser le lecteur à s'ouvrir à de nouveaux registres, de nouvelles pratiques. Pourquoi ne pas l'encourager ?
Grâce au passage à la lecture numérique, je me suis enfin mise à la lecture en VO. Facilité par le dictionnaire intégré, ma lecture n'est plus entrecoupée de longues minutes à chercher la signification de telle ou telle expression. Et je me dis que, durant mes études, un tel objet m'aurait bien servi, notamment pour la compréhension - que dis-je le déchiffrage - de certains ouvrages. Je pense notamment aux essais parfois compliqués à appréhender, où le dictionnaire intégré m'aurait bien aidé, ou encore l'outil stabilo pour surligner et retrouver facilement les passages marquants.
J'espère qu'à l'avenir, l'objet tendra à se démocratiser. Car je comprends que son prix puisse actuellement vous freiner. Il vous en coûtera pas moins de 90€ pour l'achat d'une Kobo et 130€ pour la Glo. Ajouter à cela le prix des livres et l'addition peut vite devenir salée ! Pour peu que vous ne soyez pas un grand consommateur de livre, l'investissement n'en vaut peut-être pas la chandelle pour le moment.
C'est simple, elle m'accompagne partout ou presque. Un trajet en train, en métro, un moment de latence au petit cabinet (ne me jugez pas, on le fait tous), une période d'insomnie... Elle comble mon ennui.
Car s'il y a bien une chose que je déteste, c'est m'ennuyer. Attention, toutes les formes d'ennui ne sont pas à proscrire ! Il est des ennuis salvateurs, porteur de créativité. Je parle ici de l'ennui subi, souvent empreint de tristesse et d'apathie. Celui-là, je le fuis. Et dans ces moments, la lecture m'offre une formidable échappée.
Je me fonds ainsi à ma lecture, me confonds. Je suis Ophélie dans la Citacielle, je suis le bras vengeur de Katy, les larmes de Dee, j'entre-aperçois le patronus de Severus... Et j'en oublie, jusqu'à cet objet électronique qui m'a longtemps fais pester.
Livre vs. liseuse
Car oui, j'étais et je serai toujours une fidèle partisane du papier. Pour moi, une liseuse numérique ne remplacera jamais l'objet livre. Elle n'en a ni le charme, ni les attraits. Toutefois, on ne peut nier qu'elle possède bien des avantages, à commencer par le budget.Prenons par exemple ma première acquisition livresque : le second tome de la saga "La Passe-miroir", Les Disparus du Clairdelune, de Christelle Dabos. Je l'ai payé 13.99€ contre 19€ en version papier. Certes, les puristes me diront que c'est cher payé pour un pauvre fichier ePub. Je vous le concède, surtout lorsqu'on voit la maigre part qui revient aux auteurs... Mais qu'importe ! Si l'économie ne se fait pas tout de suite ressentir, on la constate après quelques achats... Notamment pour les livres en version originale.
Et oui, mesdames et messieurs, il est plus avantageux de lire en VO, pour peu qu'il s'agisse d'un livre anglophone. Vous obtiendrez un broché au prix d'un poche. C'est ainsi que je n'ai payé que 5.99€ pour un livre de la saga Lux, de J. Armentrout en anglais, contre 13.90 € en français.
Autre avantage, vous n'aurez pas à subir les calendriers des maisons d'édition françaises. Pour reprendre l'exemple de la saga Lux, cette dernière est terminée depuis 2014 (Oblivion mis de côté). Or, le tome 3 ne sortira en France qu'en septembre prochain ! Soit quatre ans après sa sortie américaine.
De plus, grâce à la liseuse, plus la peine de s'encombrer de votre Harrap's du lycée ! Un dictionnaire anglais/français y est intégré.
Idem, vous ne vous ruinerez plus en Jane Austen après une rupture compliquée ! La Kobo vous donne accès à tous les livres tombés dans le domaine public de façon gratuite et illimitée. Jane Eyre, Les Hauts du Hurle vent, Le Bossu de Notre Dame, Alice aux pays des merveilles, les Misérables… C'est le moment de relire ses classiques !
Autre avantage et pas des moindres : son écran rétro éclairé. J'en vois déjà scander au gadget... Peut-être ! Il n'empêche que c'est rudement pratique pour ne pas importuner madame ou monsieur lors de vos crises de boulimie culturelle, à deux heure du mat' passé.
Ainsi, le seul bémol que je pourrais trouver à la Kobo Glo, c'est qu'elle craint l'eau. Du coup, exit les sessions "lecture" dans le bain. Toutefois, la marque a pensé à tout puisqu'elle a récemment développé un modèle waterplouf :) Si ce n'est pas formidable !
Bilan
Les + : maniabilité, confort de lecture, poids, autonomie, prix des livres, dictionnaire intégré pour la lecture en vo, accès aux livres tombés dans le domaine publique, écran rétro-éclairé, possibilité de charger des pdf, outil "prise de note", option "surlignage", intuitif, possibilité de multiplier les marque-pages, etc.Les - : prix de la liseuse, non étanchéité du modèle Kobo Glo HD, inadaptée à la lecture de bande dessinée.
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Vous l'aurez compris, je suis séduite par la liseuse numérique et plus particulièrement la Kobo Glo HD. Et à ses détracteurs, je répondrais qu'il faut cesser de diaboliser la lecture numérique. A mon sens, elle ne vient pas s'opposer à la lecture papier, mais plutôt la compléter. Car l'homme a toujours aimé posséder, collectionner... Et ce n'est pas demain la veille que cela va s'arrêter. Mais si la lecture numérique permet d'attirer un nouveau public, pousser le lecteur à s'ouvrir à de nouveaux registres, de nouvelles pratiques. Pourquoi ne pas l'encourager ?
Grâce au passage à la lecture numérique, je me suis enfin mise à la lecture en VO. Facilité par le dictionnaire intégré, ma lecture n'est plus entrecoupée de longues minutes à chercher la signification de telle ou telle expression. Et je me dis que, durant mes études, un tel objet m'aurait bien servi, notamment pour la compréhension - que dis-je le déchiffrage - de certains ouvrages. Je pense notamment aux essais parfois compliqués à appréhender, où le dictionnaire intégré m'aurait bien aidé, ou encore l'outil stabilo pour surligner et retrouver facilement les passages marquants.
J'espère qu'à l'avenir, l'objet tendra à se démocratiser. Car je comprends que son prix puisse actuellement vous freiner. Il vous en coûtera pas moins de 90€ pour l'achat d'une Kobo et 130€ pour la Glo. Ajouter à cela le prix des livres et l'addition peut vite devenir salée ! Pour peu que vous ne soyez pas un grand consommateur de livre, l'investissement n'en vaut peut-être pas la chandelle pour le moment.
Et vous, tentez par la Kobo Glo HD ?
Plutôt numérique ou papier ?