Tu seras blonde ma fille ! 1/3

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Comme vous avez pu le remarquer au fil des articles, j'ai doucement basculé vers le côté blond de la force. Après une coloration rousse (blond vénitien) qui ne plaisait qu'à moi (il faut l'avouer), j'ai décidé de réaliser un rêve de gosse et devenir blonde. A moi la crinière de princesse !

Enfin, c'est ce que je pensais... On est naïve ou on ne l'est pas ! C'est ainsi que je me suis pointée tout sourire dans mon salon de coiffure habituel avec l'envie dantesque d'éclaircir ma chevelure.
Je me suis, bien entendu, faite rembarrée en bonne et due forme. C'est qu'on ne passe pas du roux au blond aussi facilement ma bonne dame. Paraîtrait même que les reflets roux sont les plus durs à enlever.

Je suis donc rentrée chez moi avec une coloration un poil plus foncée que ma couleur naturelle. Déçue, je vivais sans le savoir les premières déconvenues du blond. Mais le parcours du combattant ne faisait que commencer !

Opération éclaircissement

Un peu lasse de ma nouvelle coloration, je parcourais le web en quête de solution miracle pour éclaircir ma tignasse. Evidemment, chaque article se contredisait (sinon, ça aurait été trop simple). Certain prônait le 100% naturel via des shampoings à base de camomille tandis que d'autre vantait les mérites des sprays éclaircissant. Ne sachant trop à quel saint me vouer, je pris la décision de suivre la méthode qui semblait avoir les résultats les plus probants : le spray éclaircissant. Là aussi, un large panel de produits s'offrait à moi. A l’approche de l’été, toutes les marques semblaient s’être liguées pour me rendre la vie impossible. Elles s’étaient, en effet, passées le mot pour sortir au même moment leur gamme « soleil ». Une vraie coalition !

Ainsi, après un bon pétage de câble et quelques heures à sillonner le web en tâchant de distinguer le vrai du faux, j’optais pour le spray éclaircissant thermo-réactif John Frieda. A 12€ les 3 utilisations pour cheveux longs ; j’attendais énormément de ce produit. Et contre toute attente, je ne fus pas déçue ! Le produit tenait ses promesses et éclaircissait ma crinière de sirène sans pour autant la dézinguer. Bien sûr, il va de soi qu’une telle routine doit être accompagnée d’une armada de soin ! Shampoing ultra doux sans oxydant, beurre de karité, huile naturelle... J’en passe et des meilleurs. 


Trois flacons plus tard, je gagnais 3 tons sur ma couleur naturelle. VICTOIRE ! Et une cinquantaine d’euros de coiffeur économisée, une ! Toutefois, quelques reflets roux disgracieux avaient élu domicile sur ma chère tête blonde. N’étant pas sectaire, je décidais de leur laisser vivre leur petite vie de reflets roux en attendant mon prochain rendez-vous chez le coiffeur.

Balayage 2 - Economie 0

Le jour tant attendu arriva, mon premier balayage. Enfin, premier... J’avais déjà fait subir moult balayage à ma crinière de poney, mais c’était avant de les avoir coloré.
Il faut savoir qu’une fois que vous passez par la case coloration, c’est un aller sans retour. Bon, j’extrapole un peu. Vous pourrez toujours attendre que vos cheveux repoussent et couper toute la partie colorée, mais il vous faudra de la patience. Beaucoup de patience ! Et si, c’est là une de vos grandes qualités, je vous jalouse en secret.

En bonne impatiente que je suis, je n’ai pas attendu que mes cheveux poussent pour les couper. C’est même tout le contraire puisque, comme je vous le disais plus haut, je me suis précipitée sur les premiers produits éclaircissants que j’ai trouvé. Occultant ainsi le fait que je venais tout juste de faire subir à mes cheveux une énième colo !
Et le hic, c’est que si on sait comment réagi un cheveu sain à une déco, il n’en est pas de même pour un cheveu coloré. On ne sait jamais si ce dernier va prendre et surtout à quel degré il va prendre.
Certains coiffeurs vous coupent une mèche et teste la colo au préalable, mais qu’on se le dise ces derniers sont plutôt rares. Pour dire, en près de 25 ans d’aventure capilotractée, il n’y a pas un magnat du ciseau qui me l’ait proposé !


Nerveuse, je me rendais donc à mon premier balayage. Je connaissais le salon, malheureusement la coloriste qui s’était occupée de ma transformation « rousse » avait pris la clé des champs... Je remis donc mes cheveux et leur destin entre les mains d’une nouvelle coiffeuse.
Fort heureusement, le feeling est tout de suite passé. Elle a compris ce que je voulais, à savoir éviter l’effet racine et surtout éclaircir en douceur. C’est ainsi qu’elle opta pour un balayage au peigne avec une patine cendrée pour expulser les vilains reflets.

Si le résultat me satisfaisait, je savais qu’il me faudrait plus d’un balayage pour obtenir l’effet escompté. C’est ainsi que, 6 mois plus tard, lorsque mon balayage ressemblait plus à un tie & dye qu'autre chose, je franchissais de nouveau les portes du salon.
180€ plus tard, j’obtenais un blond plus ou moins uniforme. J’étais loin d’avoir la crinière de Marylin Monroe, mais je m’en approchais. Puis je n’avais plus ces vilains reflets roux et ça, rien que pour ça, j’étais comblée.

Les mèches de trop

Puis il y eut l’éclaircissement de trop ! Éternelle insatisfaite, je souhaitais encore gagner un ou deux tons pour approcher du blond BB qui me faisait tant rêver. Mais étant sans ressource, je ne pouvais me permettre de faire appel à mon coloriste habituel. C’est ainsi que je me suis rabattue sur une jeune coiffeuse à domicile. Si sur le moment je fus pleinement satisfaite de ses services, c’est le lendemain que je pris conscience de l’ampleur des dégâts. En réalité mes cheveux n’étaient pas blonds, mais complètement dévitalisés...


Au premier coup de Tangle Teezer, ce n’est pas moins de trois mèches qui se retrouvèrent prises au piège dans les picots fuchsias de ma brosse. Malédiction !
L’oxydant avait posé trop longtemps. Le fait que mes cheveux suintes sur mon peignoir de protection aurait du me mettre la puce à l’oreille. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir prévenu la coiffeuse que mes cheveux prenaient plutôt bien la déco.

C’est ainsi que je me retrouvais avec une coupe parfaitement asymétrique. Enfin... Je suis mauvais langue ! Par chance, les mèches qui avaient pris la poudre d’escampette n’étaient autre que celles des tempes et quelques petits cheveux de derrière. Rien d’insurmontable.

Je pris la résolution de ne plus toucher à ma crinière pendant un moment, le temps que mes cheveux reprennent du poil de la bête et ne soient plus élastiques. Exit le sèche-cheveux et les élastiques ! Je devais laisser mes cheveux vivre leur vie de cheveux rabougris, aller où bon leur semblait... Il faut dire que je les avais assez contrariés comme ça. Inutile d’en rajouter !

Bilan

Aujourd'hui, je suis blonde. C'est un fait. Toutefois, j'admets y avoir laissé des plumes... Que ce soit sur le plan capillaire ou financier.

N'est pas blonde qui veut ! S'éclaircir la crinière n'est en effet pas à la portée de toutes les bourses. Car si la transformation vous mangera une bonne partie de votre budget, l'entretien, lui, le réduira en cendre. Et oui, le blond fait parti de ces couleurs compliquées à garder ! Il faudra le chouchouter de sorte à ce qu'il ne tourne ni au vert (sos, j'ai pataugé trop longtemps dans la piscine ! Hello) ni au jaune, reprenne consistance en usant et abusant de soin, etc.
De plus, il faudra reprendre les racines tous les 3 à 6 mois si vous partez d'une base « blond foncé » comme moi, voire tous les mois pour les bruns et brunes.


Bref, on l'aura compris le blond c'est « budgetivore » ! Toutefois, je ne regrette pas mon choix. Je ne me suis jamais aussi bien sentie dans mes baskets qu'en étant blonde. C'est comme si j'avais trouvé ma voie capillaire. Bon, dit comme ça, ça parait un peu nunuche... Mais c'est l'idée !
Je ne dis pas que je resterais comme ça toute ma vie, loin de là. La preuve, il est question que j'éclaircisse encore davantage pour tenter le blond platine. Car si j'ai trouvé ma voie, il n'est pas exclu que je cherche ma nuance. 50 nuances de blond, bientôt dans vos salles...
Mais comme pour mon passage de châtain à blonde, je compte y aller crescendo de sorte à ne pas tuer ma fibre capillaire et surtout pouvoir m'arrêter à la nuance souhaitée. C'est d'ailleurs selon moi, la chose la plus judicieuse à faire. Car si mon cheveu ( épais par nature) n'a pas survécu à des mèches, je n'ose même pas imaginer le résultat sur une brune colorée aux cheveux fins... Allez-y donc progressivement ;)

Bon, sur ce, je crois que j'ai fait le tour de ma transformation et mon passage de châtain à blond. Dans les prochains articles, je m'attarderai davantage sur l'entretien du blond et les différents produits que j'ai pu tester dans ma quête du blond parfait.


A très vite, dans de nouvelles aventures capillotractées !

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2 commentaires

  1. ahlala quelle galère les cheveux il n'y a pas à dire, si j'avais su je t'aurais conseillée de faire un b4 remover après ta coloration rousse, rien de tel pour virer le roux, je te jure ça a marché du tonnerre sur moi, par contre je n'arrive pas à m'éclaircir les cheveux à foooooond sur les pointes ça me fait rager :/

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    1. Ah la la, ces cheveux ! Ils nous en font voir de toutes les couleurs ^^' Oui, j'avais entendu parler du B4 Remover, mais j'avais peur que ce soit un poil trop abrasif. Oui, oui (dixit la fille qui s'est fait une colo, un éclaircissement et des balayages)... Ça avait été au final ?
      Sinon pour tes pointes, il faudrait que tu demandes un voile sur tes longueurs à ton coloriste en expliquant que tes pointes prennent plus difficilement que le reste. On m'avait fait ça lorsque j'étais rousse et ça avait fonctionné du tonnerre !

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